Aller au contenu

Nougarose

D’après l’œuvre de Claude Nougaro

Présentation

Deux femmes et un homme nous offrent un aller simple au coeur des mots de Claude Nougaro et nous embarquent dans une étrange histoire de plume d’ange.

La blonde espiègle donne la réplique, chante en canon ou en choeur avec la brune complice au fil des accords d’un trafiquant sonore discret.

Qui sont-ils vraiment? Que cherchent-ils?

 

Un road trip intime et poétique.

Textes et Chansons

Les mots, Schplaouch !, Rimes, Plume d’ange, L’espérance en l’homme, Le chat, Une petite fille, Cécile, Le petit taureau, A bout de souffle, Bidonville,  Le coq et la pendule, Je suis sous, Dansez sur moi, Les mots.

Distribution

  • Chant et voix : Sophie Agussol et Stéphanie Pin
  • Guitare et voix : Serge Balsamo
  • Mise en scène : Jean-Marc Noirot-Cosson
  • Mise en voix : Sonia Nedelec
  • Portraits sonores : Valérie Le Naour

Fiche technique

Articles de presse

 » Nougat rose & plumes d’anges se produisent en trio, devant de grandes ailes blanches. Soit deux chanteuses et un guitariste qui se glissent dans le répertoire de Nougaro, comme pour se raconter. Un texte bien choisi du maître, sert de fil conducteur jusqu’au fou rire, permettant l’articulation des titres. Dosés entre certains attendus, Cécile, Le coq et la pendule, Je suis sous… et des moins connus qu’on a  plaisir à redécouvrir. Nougarose finit par narrer son histoire, sans rajouter un seul mot extérieur à ceux du cher toulousain.

Qui s’amuse à suggérer que si un seul humain, admettait qu’il leur offre une plume d’ange, le monde entier serait sauvé.

A l’heure de la seconde représentation devant le château de La Réole, avec des enfants qui jouent dans l’herbe, sous 35 degrés ce 15 août 2009, il y a bien sûr un gosse qui se manifeste, puisqu’il voit très bien cette grâce-là. Tandis que le guitariste jazz, discret, une pédale sampler au pied, n’a besoin que de quelques notes pour laisser les airs remonter à la mémoire. A la fin, clin d’oeil au Wenders des Ailes du désir, ladite plume rose d’ange devient pluie de plumes parme le public.

La chanteuse blonde fragile apparait telle « une petite fille en pleurs », s’appropriant le titre de son point de vue féminin. Elle fait contrepoint, donne la réplique, chante en canon ou en choeur, avec la brune; qui a de l’allant et une drôlerie, tant dans son visage que dans sa gestuelle. On se souviendra de ses incarnations animalières, papattes de chat, taureau puissant. En force, elle fait ressortir le sel comique des vers, là où Nougaro n’appuyait guère… Ce qui, chanté forcément modestement, éclaire son univers d’une nouvelle teinte, olé rosée. »

Patrick Scarzello.