« Lorsque donc quelqu’un te met en colère, sache que c’est ton jugement qui te met en colère. »
[- Épictète]
L’Autre. Cette grande figure humaine qui nous ressemble, mais qui nous est différente. Un semblable dissemblable qui peut nous sembler aimable, accueillant, intéressant, mais également effrayant, dérangeant, vide.
Or, de la différence à l’indifférence, il n’y a qu’ « un ». Et ce « un » n’est autre que nous-mêmes : le choix de l’Un ou de l’Autre semble donc nous revenir. Et pour nous y aider, il faut se rappeler que sous les traits de l’étranger, il y a ce qui ne nous ressemble pas, mais aussi ce qui peut nous ressembler, et enfin, et surtout, ce qui peut nous rassembler. Nous rassembler intérieurement.
L’Autre peut faire trembler nos fondations, et possède cette capacité merveilleuse de mettre en exergue les parties de notre identité qui sont parfois bloquées, entravées, mises sous silence. L’ouverture à l’Autre – si tel est notre choix – nous permet alors de venir travailler sur notre unité en rassemblant nos sous-ensembles en un nouvel ensemble.
Il n’y a que nous, à être nous. Mais il y a beaucoup d’Autre, à être Autre.
Et si nous faisions fi de la différence ? Et si le « un » était si fort, qu’il pouvait être indifférent à la différence ?
L’ensemble serait vraisemblablement plus joli, ne vous semble-t-il pas ?
Valentin pour l’équipe Donc y Chocs