«
« Les erreurs ne se regrettent pas, elles s’assument.
La peur ne se fuit pas, elle se surmonte.
L’amour ne se crie pas, il se prouve !».
»
[- Simone Veil]
Les frontières ont-elles comme fonction de nous protéger ou de nous isoler ?
Il y a des frontières géographiques et des frontières symboliques. Beaucoup de frontières symboliques qui m’enferment. Des frontières entre ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui me plaît et ce qui me déplaît, ce qui me sert et ce qui me dessert, ce qui est permis et ce qui est interdit… Et pourtant, je ne suis imperméable à rien.
Tout m’impacte.
Il n’y a qu’un univers, le même pour tous.
Tu n’es pas protégé de moi, je ne suis pas protégée de toi.
Je tente de me protéger, de te protéger, d’éviter les impacts, de dresser des boucliers.
Mais loin d’être efficaces ils m’enferment.
Je suis une femme blanche, cisgenre et impactée par des milliers d’années d’éducation, de domination, de soumission, de compétition.
Je tends vers la liberté, et plus j’y tend et plus l’univers m’impacte. Je suis poreuse.
Ta réalité me traverse, même si on ne se regarde pas, même si on ne se connaît pas. Ma réalité traverse la tienne.
Chaque fois que tu as le courage de faire ce qu’il te convient de faire, ta liberté me contamine. Chaque fois que j’ai le courage de dire ce que j’ai à dire, ma liberté te contamine.
Je veux croire, que ce qui est vrai aujourd’hui peut avoir disparu demain et cesser de croire en des choses qui ne me servent à rien. Je veux qu’on me demande la permission, qu’on me demande si je consent. Je veux rêver de douceur, de sincérité et de révolution.
Tout est possible….
Stéphanie pour l’équipe Donc y Chocs